Du bijoutier modeste au succès international
En matière de garde-temps, l’offre initiale de Cartier se composait essentiellement de montres de poche. C’est à partir de 1888 que Cartier a commencé à fabriquer des montres-bracelets.
Les premières montres-bracelets étaient des montres-bijoux destinées aux femmes qui apprécient les opulentes et confortables montres de luxe de la maison Cartier.
Alfred Cartier se concentre sur le secteur du luxe horloger et conçoit des montres de poche, des pendules et des montres-bracelets pour femme.
L’intérêt pour les montres se transforme rapidement en un franc succès lorsqu’en 1889, Louis, le fils aîné d’Alfred Cartier, rejoint la société. Il est ensuite accompagné de ses deux frères, Pierre et Jacques, et tous les trois ils établirent confortablement la réputation de Cartier aux quatre coins de la planète.
En 1902, Pierre et Jacque ouvrent la première succursale Cartier, à Londres. Avec l’expansion de l’entreprise, Cartier reçoit un mandat royal. Le roi Édouard VII, qui qualifie la maison de « joaillier des rois », passe commande de 27 diadèmes à la prestigieuse maison.
En 1907, Cartier s’étend vers la Russie. Peu après, en 1909, la Cinquième Avenue de New York voit arriver les créations d’exception du joaillier français.
Louis Cartier décède en 1942, suivi par Pierre Cartier en 1965. Les temps sont durs pour l’entreprise, la Seconde Guerre mondiale apportant également son lot de difficultés. L’entreprise est divisée en trois parties réparties entre les familles des trois frères Cartier, pour être ensuite rachetée en 1974 par un groupe d’investisseurs et devenir Cartier Monde. Depuis 1997, Cartier fait partie du groupe suisse d’horlogerie de luxe Richemont.